Selon une étude parue le 15 novembre, dans la revue scientifique "Human Reproduction Update", les hommes auraient une baisse de la concentration de spermatozoïdes, donc une baisse de fertilité, un phénomène plutôt inquiétant.
D'après la revue "Human Reproduction Update" qui a publié une étude avec des données provenant de 223 analyse diffèrent et issue 53 pays dont la France la concentration de sperme a diminué de moitié entre 1973 et 2018, et le phénomène s'accélère.
Si le nombre de spermatozoïdes est un "indicateur imparfait de la fertilité", les chercheurs soulignent qu'il est "fortement corrélé" aux chances de conception d'un enfant.
Et ça s'empire !
Selon leurs conclusions, la densité du nombre de spermatozoïdes est passée de 101,2 millions par millilitre en 1973 à 49 millions en 2018. Il s'agit d'une "diminution globale de 51,6 %", explique l'étude. Si ce taux a pu être inquiétant, les auteurs de l'étude ont également noté une "augmentation significative" de la baisse récente : de 1,16 % de 1972 à 2000, la baisse est passé à 2,64 % par an après les années 2000.
Comme l'explique, Micheline Misrahi-Abadou (professeure de biochimie et biologie moléculaire à l'Université Paris-Saclay.)"10 à 15 % des couples sont infertiles dans le monde, et 70 % des causes d'infertilité sont inconnues".
Même s'il est difficile de définir une cause principale qui expliquerait la cause de ce déclin, mais on peut par exemple citer des causes qui sont souvent liées au mode de vie individuel comme la mal nutrition ou encore tabagisme et la sédentariser, mais il y a aussi des facteurs environnementaux comme la pollution ou a la prise de médicament relativement nocif à la croissance de la fertilité.
Le déclin de la fertilité un phénomène très inquiétant .
Cette situation est qualifiée "d'alarmante" par les auteurs, rapporte Le Monde. "Nous avons entre les mains un problème grave qui, s’il n’est pas maîtrisé, pourrait menacer la survie de l’humanité", explique le co-auteur de l'étude Hagai Levine, médecin de santé publique et épidémiologiste, de l'Université hébraïque de Jérusalem.
Et la France n'échappe malheureusement pas à cette problématique comme déclare Hagai Levine "en France, grâce à la disponibilité de données de bonne qualité, nous avons la certitude qu’il y a un déclin fort et durable, comme ailleurs dans le monde".