Mardi 2 août un béluga avait été repéré dans la Seine ce qui est très étrange car ce n'est pas du tout son milieu de vie naturelle et aujourd'hui en voulant le rapatrier, on l'avait extrait puis mis dans un camion pour le ramener à la mer ce qui a été un échec car le béluga est mort.
Il y a quelques semaines c'était un orque qui s'était aventuré dans la Seine et il y a peu de temps un béluga s'y est aussi introduit: Ce dernier avait été piéger dans une écluse a environ 70 km de Paris et refusait de se nourrir. L'ONG Sea Shepherd avait indiqué que le béluga souffrait de problèmes digestifs : « Le béluga est un mâle qui ne présente pas de maladie infectieuse mais qui n'a plus d'activité digestive, ce qui explique qu'il ne s'alimente plus ». Le bilan de santé avait par la suite confirmé ces dires : « la maigreur de l'animal » sans en déterminer la cause. Cette incapacité, à se nourrir était probablement dû à une maladie pas encore diagnostiquée.
Un beluga mal en point
Sa santé se dégradait à vu d'œil et les vétérinaires avaient donné l'ordre, dans la nuit du 9 au 10 août, de l'extraire de l'eau. Puis, il avait été placé dans un camion réfrigérant qui avait pour objectif de l'amener dans le Calvados. Cette opération avait duré toute la nuit et au petit matin le camion était parti avec le béluga. Mais à l'issue du trajet, les vétérinaires ont remarqué que le béluga était dans un état critique (difficulté à respirer et à ventiler) et n'aurait pas pu continuer le voayage dans cet état-là. Alors, ils ont pris la décision, comme l'explique très bien Guillaume Lericolais :« Il y a eu cette expertise vétérinaire qui a été menée. Les six vétérinaires, unanimement, nous ont conseillé de procéder à l'euthanasie de l'animal qui était trop affaibli pour le remettre à l'eau », c'est sur Twitter que Sea Shepherd France a annoncé la mort du béluga :"Nous sommes effondrés de cette issue tragique que nous savions fort probable, mais nous remercions infiniment tous ceux qui ont œuvré à cette mobilisation sans précédant : pompiers, soigneurs, bénévoles, sympathisants, et @isadorliat sous-préfète de l'Eure".